Personne ne va regretter le départ ad patres des boomers. Ils ont beaucoup reçu et ont tout ou presque dilapidé, perdu, cassé, sali, discrédité, démonétisé, méprisé, abandonné, travesti, abâtardi, dénaturé. Ils ont été la dernière génération à avoir reçu les dépôts de l’expérience humaine dans presque tous les domaines. Ils leur ont préféré la machine, la bagnole, les week-ends, les congés, les loisirs. Ils ont tout bazardé avec leur confiance imbécile dans la solidité des institutions, mimant la révolte et l’inventivité, croyant refaire ou changer le monde, alors qu’il le laissait seulement s’abîmer dans le fossé de l’autoroute du Soleil de leur vacances. Ils ont élevé au rang de religion à mystère les bobards de la propagande de guerre perpétués par des vainqueurs aux mains couvertes de sangs et la bouche pleine de mensonges si énormes qu’ils ont dû faire des lois pour les défendre contre la capacité de calcul d’un élève de sixième et l’opiniâtreté d’un instituteur de gauche et d’un professeur de littérature. Ils ont cru à tous les contes étatiques sur les vaccins, sur la mixité, sur l’immigration, sur l’euro, sur l’Otan, sur la destruction des nations européennes par la cabale judéoaméricaine qu’on a baptisé par antiphrase “construction européenne”. Il en fut ainsi pour à peu près tous les sujets d’importance. Comme peu de générations, ils ont tout reçu, ils ont croqué dans l’héritage avant de le jeter aux orties. Je le répète : personne ne va les regretter. Et pourtant…

Pourtant, ils sont les derniers, malgré toutes leurs insuffisances, à hanter des églises qui autrement seraient vides ou fermées. Les derniers à faire vivre le dernier petit commerce de centre-ville. Les derniers à lire, à être abonnés… Lorsqu’ils débarrasseront le plancher, ils emmèneront avec eux beaucoup de choses qui aujourd’hui nous semblent acquises. La France, et j’ose ajouter l’Europe deviendra alors un immense désert. Et nous allons sentir la brûlante morsure de leur départ. Le vide qu’ils laisseront aura plusieurs conséquences : la première sera un triplement du rythme et du volume de l’immigration génocidaire de Remplacement. Leur disparition au cours de la présente décennie sera cause d’un affaissement du niveau culturel moyen. Ce sera aussi l’occasion d’un terrible crack immobilier par la mise sur le marché de millions de biens que personne ne pourra ni ne voudra acheter. En conséquence de ce crack, le patrimoine de leurs enfants devrait se voir divisé par deux. C’est pourquoi en prévision de cette conclusion aussi catastrophique qu’aura été leur misérable existence, il est très important de se préparer en s’assignant personnellement des objectifs financiers et patrimoniaux ambitieux pour faire face aux crises matérielles qui ne manqueront pas de se produire. Il faut aussi anticiper cet effondrement parcellaire en choisissant avec le plus grand soin les lieux de notre relocalisation, nos conjoints, nos activités professionnelles, nos voisins, nos amis et nos communautés de vie et de combat.

Cette catastrophe démographique semble se conjuguer avec d’autres crises en une “convergence des catastrophes” qu’avait bien entrevue l’escroc politique Guillaume Faye. J’ai voulu attirer l’attention du lecteur sur des aspects inaperçus de cette réalité démographique prévisible que par ailleurs, pour des raisons évidentes j’attends avec une certaine impatience.

La guerre à mort que nous livre le Judapo et ses satellites fait plus que jamais rage. Et cette guerre nous sommes en train de la perdre. Les périls qu’ouvre cette période sont nombreux.
Le plus grand d’entre eux reste le péril démographique, puisque la démographie c’est le destin. L’appel d’air que suscitera l’extinction de la génération qui nous tyrannie depuis 1945 pourrait bien être le plus grand défi auquel nous ayons eu affaire depuis Attila.
Construisons dès à présent l’arche franco-catholique à laquelle Maurras nous engage depuis l’année de son auguste rappel à Dieu en 1952. Soyons des bâtisseurs. Tous nos efforts individuels doivent s’inscrire dans le combat titanesque pour la survie et la renaissance de notre civilisation troyenne, romaine, robertienne et chrétienne.
Au travail !
Sébastien Kererro (Monsieur K.)
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