Guerre entre Israel et Palestine : communiqué

Guerre entre Israel et Palestine : communiqué

Scène de guerre opposant Israël et Palestine

« Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religion : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. […] Avec la guerre religieuse, le sionisme apporte la guerre sociale. […] Admirable moyen de réunir, en Asie Mineure et même plus loin, tout l’Islam contre l’Occident. »

               Jacques Bainville, L’Action française, 20 décembre 1920

Vérités sur un conflit opposant la Palestine à Israël

La Résistance Palestinienne, avec le Hamas pour fer de lance a lancé une opération de grande ampleur en Palestine occupée qui fait l’étonnement du monde, 50 ans jour pour jour après la guerre du Kippour en 1973. Depuis la fondation de l’état hébreu en 1948, les frontières de la Palestine sont en effet bafouées et les habitants victimes d’un véritable apartheid.

L’Action Francaise, fidèle aux leçons du nationalisme intelligent d’un Bainville comme d’un Maurras, s’oppose au sionisme et soutient indéfectiblement les Palestiniens qui affrontent le même problème que nous autres, Français : une colonisation génocidaire de remplacement et le même ennemi, le judaïsme politique.

La position de l’Action française sur cette actualité brûlante

Les nationalistes d’Action  Française, associés aux Nationalistes, soutiennent le droit naturel des autochtones palestiniens à se battre pour la reconquête de leurs terres occupées et appellent à la condamnation de l’Entité sioniste, née du mensonge, du chantage victimaire et de guerres féroces contre tous leurs voisins, à commencer par le Liban.

Ce soutien n’implique aucune approbation des exactions commises par l’un ou l’autre camp contre les populations civiles qui sont malheureusement toujours les premières victimes des conflits armés.

En France, la fausse droite des Le Pen, Zemmour, Rieu, Messiha et  Maréchal montre une nouvelle fois ses limites et son allégeance véritable par son soutien inconditionnel au régime de Tel-Aviv.

Dans cette guerre opposant Israël et la Palestine, et de manière générale dans tous les conflits internationaux, les nationalistes ne doivent prendre position qu’en raison de l’intérêt français sans aucune autre considération.

                                                L’Action Française

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Recension : Maurice Barrès. Le grand inconnu 1862 – 1923

Recension : Maurice Barrès. Le grand inconnu 1862 – 1923

Maurice Barrès, le grand incconu

A peine au seuil, passage Choiseul, j’ouvris, je lus, je dévorai. La pluie, qui tombait à torrent, me permettait de m’attarder dans la longue galerie ou, pour mieux dire, dans le pays enchanté du livre nouveau. Plus il m’était nouveau, plus il me semblait m’appartenir en propre, car j’y retrouvais tout ce que je voulais. A distance, il faut appeler cet état d’esprit : l’enthousiasme. Enthousiasme très particulier, venu d’un mélange subtil des deux termes qui nous agitaient secrètement alors : le goût de l’ironie et l’ardeur de la poésie.

Charles Maurras, Maîtres et témoins de ma vie d’esprit. A propos de Sous l’œil des barbares

L’enthousiasme fut aussi cette sensation qui nous étreignit à la parution de cette nouvelle biographie de Maurice Barrès, sous la plume d’Emmanuel Godo, aux éditions Tallandier. Son auteur ne nous est nullement inconnu puisqu’il eut le mérite, parmi bien des publications, de signer déjà de belles biographies de quelques-uns de nos plus grands auteurs : Léon Bloy. Ecrivain légendaire (2017), Huysmans et l’évangile du réel (2007) ou encore Paul Claudel. La vie au risque de la joie (2005). Ce biographe, professeur de littérature, est également un écrivain de talent, ainsi qu’un poète : sa prose s’en ressent à notre plus grand bonheur.

Celui qui cherchera dans ce livre un manuel trop scolaire, accompagnée de son aridité coutumière en sera fort contrit ! Nous sommes ici face à une belle plume dont l’élégance à elle seule mériterait que nous nous arrêtions : « L’enfance réellement vécue, ce sont d’abord des sensations, des impressions inoubliables, une sorte de paradis sensoriel, que l’être emporte pour la vie comme un viatique ou plutôt un terreau, un sol sur lequel il fera son chemin, bâtira ses édifices intérieurs, son œuvre littéraire, politique, personnelle. Des scintillements dans le jardin, le parfum des œillets et des roses, la voix mi-rassurante, mi-inquiétante des parents et des grands-parents qui appellent l’enfant, l’odeur du miel pour le goûter, la répulsion immanquablement suscitée par la ration de pomme de terre et de carottes servie les Morel, au petit collège de Charmes, le jeu d’ombres sur la muraille les jours de plein soleil (…). » (p.20).

Emmanuel Godo ne lit pas la vie de Maurice Barrès à l’ombre de ce qu’il devint, aucune perspective téléologique ne gâte cette étude ; notre auteur s’efforce plutôt de montrer comment Barrès accoucha de lui-même, comment il vint à la vie tout au long de celle-ci !

Naquit-il Lorrain ? Oui et non, car il le devint tout autant qu’il en hérita. C’est pourquoi, nous n’avons pas ici affaire à une vie de Barrès, mais aux vies de celui-ci, c’est-à-dire à ses enfances, à ses adolescences, à ses vies d’adulte. Mêmement, et c’est tout à son honneur, Emmanuel Godo parvint à redonner toute sa place aux œuvres de cet immense écrivain ! Non seulement les livres de Barrès procèdent de sa pensée, mais sa pensée est induite de ses écrits, l’un entraîne l’autre, l’un et l’autre se créent en une spirale géniale qui aboutit à une sublime œuvre !

Quel plaisir de retracer lentement et bellement la vie de celui qui sut écrire Le culte du Moi et le Roman de l’énergie nationale, quel enchantement de se replonger dans les luttes politiques qui marquèrent au fer rouge notre histoire nationale, le boulangisme, l’Affaire Dreyfus, la Grande Guerre. Maurice Barrès y joua un rôle prépondérant. N’oublions pas l’admiration qu’avait pour lui la maître de Martigues :

L’auteur de l’Appel au soldat n’était spécialiste ni de l’économie, ni du fisc, ni de l’élection, ni de la diplomatie, mais il unissait à la réflexion tranquille, à la méditation opiniâtre et ferme, un sens aigu des choses, qui l’eût illuminé de force, et que son autorité, son amitié, son influence auraient imposé. Il était, pour user de son propre langage, le plus puissant intercesseur de l’esprit national auprès de l’esprit électoral et parlementaire.

Charles Maurras, Maîtres et témoins de ma vie d’esprit

Nous ne saurions trop conseiller aux jeunes générations de se replonger dans l’œuvre de ce grand écrivain, mais qui reste encore pour beaucoup un grand inconnu. Qu’à son école, nous sachions, comme Anthime des Lourdines qui dilapida le legs de ses ancêtres, à cause des malheurs que nous provoquèrent, nous ressaisir, et accepter l’héritage que nos aïeux nous léguèrent. Que nous sachions à nouveau marcher à leur côté vers l’avenir qui ne s’écrit jamais qu’avec nos morts sur notre terre.

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DISSOLUTION DE CIVITAS 

DISSOLUTION DE CIVITAS 

« Les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent »
Charles Maurras

Pour marquer l’anniversaire des 65 ans de la constitution de Marianne V, le Ministre Darmanin a annoncé la dissolution de CIVITAS pour incitation à la haine, antisémitisme et homophobie, insistant sur le fait que les valeurs de ce mouvement n’ont pas leur place dans la République.

Le 3 octobre, le Ministre Borne recevait en grande pompe Guillaume Trichard, nouveau Grand Maître du Grand Orient de France pour « échanger sur l’importance de préserver les valeurs de la République afin de lutter contre les discours des extrêmes ». Les choses sont claires, nous le savions et nous continuerons notre combat, coûte que coûte.

L’Action Française exprime toute sa solidarité envers les militants de CIVITAS et envers son président Alain Escada.

Gageons que la dissolution de CIVITAS aura pour effet positif de créer une dynamique nationaliste dans notre vieux pays.

A.B.L.R


Le Comité Directeur de l’Action Française

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PMA : deux ans après 

PMA : deux ans après 

En France comme ailleurs, les dieux sont tombés sur la tête, et ils commencent à en éprouver une violente migraine : deux ans après le vote de la loi permettant aux femmes seules et aux couples de femmes d’obtenir un enfant au moyen de la procréation médicalement assistée (PMA), les conséquences non maîtrisées de cette pratique commencent à se faire sentir. Pour le pire, mais pas pour le meilleur…

C’était il y a deux ans. Le 2 août 2021, après plus de deux ans de débats – parfois houleux – au sein de l’Hémicycle, de 2019 à 2021, et trois lectures à Assemblée nationale et au Sénat, la dernière mouture de la révision de la loi de bioéthique française autorise – et rembourse ! – les techniques de PMA pour les femmes seules ou en couple avec une personne de même sexe.

Depuis, les demandes de femmes non mariées et de couples de femmes ont explosé, selon un rapport de l’Agence nationale de la biomédecine : « Entre août 2021 et décembre 2022, 22 800 demandes de prise en charge d’assistance médicale à la procréation avec dons de spermatozoïdes ont été déposées par des femmes en couple ou non mariées, alors qu’avant la loi on enregistrait environ 2 000 demandes par an. »

Une fois de plus, on constate dans les faits que le législateur a ouvert une nouvelle boîte de Pandore. Sur un plan purement technique déjà, une pénurie de gamètes se profile, avec des conséquences éthiques incalculables et non maîtrisées.

En effet, cette pénurie – qui est un peu comme l’arbre qui cache la forêt – s’explique par l’autre changement entériné en septembre 2022 : depuis cette date, les donneurs de gamètes, qu’il s’agisse de spermatozoïdes ou d’ovocytes, doivent consentir à ce que les enfants issus d’un don puissent, à leur majorité, demander l’accès à leur identité. De quoi refroidir nombre d’ardeurs…

Ainsi, deux stocks de gamètes coexistent à l’heure actuelle : le premier, constitué alors que la levée de l’anonymat n’était pas obligatoire, et qui contenait, fin mars 2023 selon l’Agence de la biomédecine, 89 000 paillettes (le conditionnement des échantillons de sperme). Le second stock s’est constitué depuis le 1er septembre 2022, et contient 27 000 paillettes.
La date à partir de laquelle les enfants issus de PMA pourront exiger de connaître leur origine vient d’être fixée au 31 mars 2025. Autrement dit, les enfants nés de PMA après cette date pourront obligatoirement connaître leur parent biologique, mais uniquement s’ils ont été conçus depuis le second stock, et non pas depuis le premier.

Selon la loi, le premier stock est voué à la destruction. Mais à cause de la pénurie, les centres de dons de gamètes s’efforcent de transférer les paillettes « d’anciens donneurs », anonymes, vers les centres dont les stocks sont moindres, préparant un imbroglio qui risque de se terminer régulièrement devant un juge : les enfants pourraient exiger de connaître l’identité de leur géniteur à qui l’anonymat a été promis…

Sans parler du fait qu’une étude menée à grande échelle par des scientifiques scandinaves, dont les résultats ont été publiés en septembre 2022, établit un lien entre les enfants nés à partir d’embryons congelés et le développement de certains cancers : une conclusion qui a fait pousser des cris d’orfraie aux promoteurs de la culture de mort.
Et il faudrait ajouter les résultats fournis par diverses études épigénétiques, qui montrent que les manipulations qui accompagnent la PMA, amènent un pourcentage constant de malformations, sans que le nombre de ces dernières soit encore connu…

L’Eglise a toujours mis en garde sur le fait qu’avec la PMA, la procréation humaine brise l’acte naturel d’un couple légitime qui, dans le don mutuel de deux personnes et selon le plan de Dieu, donne vie à un nouvel être humain. Acte total : physique, affectif, spirituel qui met en jeu la responsabilité du couple, la structure de la vie familiale, et le destin de la personne appelée à naître et à mériter le royaume des Cieux.
Rappelons que la production d’un excédent de milliers d’embryons a été l’occasion de justifier et de développer la recherche sur l’embryon qui mène à la destruction de ces derniers. Ainsi, l’être humain en devenir est traité comme un matériau de laboratoire, au mépris des droits de la nature et du Créateur.

C’était d’ailleurs le plan du Dr Pierre Simon. Franc-maçon, deux fois grand maître de la Grande Loge de France, il estimait qu’il devait agir dans et sur la société. Dans son livre, De la vie avant toute chose (Mazarine, 1979), il invitait ses lecteurs à « changer notre attitude et notre comportement devant la vie », « en n’y voyant plus un don de Dieu mais un matériau qui se gère ».

Source : 
FSSPX.News
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Une Allemagne pire que Weimar ?

Une Allemagne pire que Weimar ?


L’expérience batave, en la matière, est déjà d’origine lointaine et catastrophique. Pourtant, elle n’aura pas découragé les administrations européennes, dans leur volonté de promouvoir la drogue, qu’elle soit « vendue » comme analgésique ou comme une substance aux effets « récréatifs ».

Promouvoir est bien le mot. Car, si toutes les sociétés européennes ne sont pas prêtes à légaliser les produits stupéfiants, toutes sont vouées, comme programmées, à vivre prochainement sous leur joug ; ou, plus précisément, sous le joug de cette ploutocratie qui fait de l’argent avec tout, mais en premier lieu, désormais, avec la mort.

Les Pays-Bas avaient dépénalisé le cannabis, il y a plusieurs décennies, au nom du progressisme, avec les dégâts sociaux et sanitaires que l’on connaît.

Bien sûr, l’esprit du capitalisme, pour parler comme Max Weber, n’y était pas étranger, mais l’éthique protestante (pour citer une nouvelle fois le sociologue allemand) servait encore de paravent à cette vaste opération pécuniaire. Aujourd’hui, les grands argentiers occidentaux (souvent d’origine contrôlée) ne se cachent plus pour investir dans la drogue, sans pudeur, et là est la meilleure preuve de la première réussite marketing de leur entreprise de banalisation stupéfiante.

Les financiers avaient accompli, en 2022, un galop d’essai, en faisant légaliser la possession et la consommation de l’herbe verte, sur le territoire du tout petit état maltais. En 2023, ils firent de même avec l’opulent Luxembourg, état charnière du nord de l’Europe occidentale. La cannabisation du Grand Duché annonçait le pire. La mise sur rampe de lancement de l’Allemagne, au milieu du mois d’août de cette année, tendue vers le même objectif, condamne de facto la France à légaliser prochainement le produit abrutissant, suivant l’exemple germanique qu’elle ne saurait négliger.

Notre pays est d’ailleurs, la cible prioritaire des milliardaires sans foi ni loi. Une fois l’Allemagne droguée normalisée, nous ne voyons pas, en effet, comment notre nation pourra échapper à cette sombre dynamique.

Un zozo derrière l’accélération de cette entreprise de dépénalisation stupéfiante

Selon le projet de loi concernant la légalisation du cannabis (Le social-démocrate Olaf Scholz, chancelier de son état, avec sa coalition -Verts et libéraux- a fait de cette légalisation un des projets phare de son mandat), des centaines (et bientôt des milliers) d’associations « à but non lucratif » (la pratique ressemblera peu à la théorie, soyons en assurés) devraient être créées. Des associations que l’on fera semblant de contrôler et qui regrouperont, chacune, 500 adhérents. Une myriade de groupes, composés d’individus qui feront immanquablement la promotion de ce nouveau système toxicomanique, engendrant de nouveaux prosélytes qui, à leur tour, sèmeront les graines de la dépendance psychotrope par capillarité, dans toute la société. Gageons que l’épidémie ne se limitera pas au peuple teuton mais se répandra à tous ses voisins. Faut-il le répéter ?!

Les politiques, corrompus par nature, dans cette fausse démocratie du diable, ne sont plus que l’huile, le lubrifiant, la vaseline de cette épouvantable menée stupéfiante. Des chiens, des cabots teigneux, galeux mais vaccinés contre la rage. Des golems trépanés. Une belle bande de fumiers, juste bons à frapper le tampon de la légalité sur les documents rédigés à Francfort et à Düsseldorf, et qui estiment judicieux, d’appeler ces communautés de dégénérés des « Cannabis Social Clubs ».

Qui trouve-t-on derrière ce sprint final, précédant l’avènement du Meilleur des mondes ? Il existe toujours une minorité, il existe toujours une volonté nette, derrière ce genre de révolution. Dans ce cas, faut-il parler du milliardaire allemand certifié conforme, le transhumaniste féru d’hallucinogènes (à l’instar d’Aldous Huxley), le magnat de la bourse, l’insatiable investisseur Christian Angermayer. Cet homme au visage de démon est devenu l’actionnaire majoritaire de l’entreprise « allemande » Synbiotic SE, Numéro Un mondial, des boîtes investissant dans les drogues, devenues légales ici ou là. Mais c’est le directeur de cette entreprise, Lars Müller, qui en parle le mieux et qui décrit à merveille, le rôle déterminant de Christian Angermayer dans le nouvel essor du marché de la dope (attesté par le fulgurant regain de l’action Synbiotic à la bourse de Francfort, à la suite de la décision gouvernementale allemande de légaliser le cannabis) : Lars Müller, patient mais confiant, estimait ainsi, il y a quelques mois, avant le coup d’éclat d’Olaf Scholz, qu’il restait encore beaucoup à faire autour de la « destigmatisation » dans le secteur du cannabis, « dans lequel Angermayer pourrait jouer un rôle important. » Pas de doute, cet Angermayer, qui avait préalablement investi au Canada où l’herbe verte est déjà légalisée, a le bras long. Son bras droit, quant à lui, annonçait tout, il y a à peine deux ans, à propos de l’inexorable développement du commerce de leur lucrative drogue : « Au Canada, c’est déjà une plante bien connue. En Allemagne et en Europe, vous devez expliquer beaucoup de choses encore et dire qu’elle n’est pas cette drogue maléfique mais qu’elle sera quelque chose de vraiment bon. (…) La poussée de la société sur le marché canadien du cannabis, dont la taille a doublé l’an dernier (2021) pour atteindre 2,6 milliards de dollars canadiens, vise à introduire les produits et les actions de SynBiotic dans un marché plus mature, avait encore déclaré Lars Müller.

Bien que l’Allemagne soit la première démographie et la première économie européenne, elle n’est pas le premier marché cannabique d’Europe. Celui-ci est dévolu à la France dont la population a été pourrie par les media et les politiques, depuis de nombreuses années et par l’inlassable trafic de drogue, alimenté principalement par le Maghreb, que nous connaissons fort bien, trop bien peut-être. La cible, l’ultime cible n’est pas la terre de Wagner, mais nous !

Cette France, championne du monde de la fumette, et première destination touristique de la planète ! Ce projet de normalisation cannabique expliquant en partie, l’impeccable médiatisation actuelle de la très structurelle guerre des gangs qui sévit à Marseille, et qui obligerait les politiques à agir pour stopper l’effusion de sang, s’écoulant des sombres ruelles jusqu’aux avenues, de la triste cité phocéenne. Ou ce sempiternel discours de la légalisation, panacée officieuse contre la criminalité.

Au demeurant reste-t-il que le « shit » est un formidable abrutissant faisant accepter aux masses sous son empire, l’immigration massive. Peut-être un hasard, avant l’arrivée, exigée par la finance internationale, d’un million de nouveaux migrants (et ce n’est pas la dernière salve) en Allemagne ?

François-Xavier Rochette

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Dormez, dormez mon petit prince… mais nous, réveillons-nous !

Dormez, dormez mon petit prince… mais nous, réveillons-nous !

Ne jamais oublier le petit roi martyr Louis XVII. Et faire connaître ce que lui firent subir ses bourreaux : des hommes capables de faire ça à un enfant ne mériteraient pas de vivre. Et pourtant, c’est leur idéologie qui continue d’opprimer la France et de nous entrainer chaque jour un peu plus vers l’abîme.

Je ne saurais trop conseiller, à cet égard, un livre disponible chez Dualpha. Son titre complet d’abord : Vie de Louis XVII, suivie de notices intéressantes sur les augustes victimes du Temple (PREVAULT, H. Lille. L. Lefort, imprimeur-libraire, rue Esquermoise, 55.)

Avec, en frontispice, une gravure représentant l’enfant martyr dans sa cellule du Temple et ces vers tirés dun poème de Victor Hugo intitulé précisément, Louis XVII (Odes et Ballades, publié en 1826, le poème est daté de décembre 1822):

“ D’un châtiment sans fin, languissante victime,

De ma tige, arraché comme un tendre arbrisseau,

J’étais proscrit bien jeune, et j’ignorais quel crime

J’avais commis dans mon berceau. ”

Un mot à propos de l’auteur de ce livre, peut-être, pour dire qui fut ce “ H. Prévault ” oublié aujourd’hui. Il s’appelait en fait Elie Benjamin Joseph Brun-Lavainne, né en 1791 et mort en 1875. Historien de son état, il était archiviste de la ville de Lille, membre correspondant de la Société d’agriculture, des sciences etdes arts du département du Nord, de la Société des antiquaires de la Morinie, de la Société des sciences et des arts de Valenciennes.

En 1843, il fonde la Revue du Nord, sous-titrée : “ Archives de l’ancienne Flandre ”. Il fit partie des premiers membres de la Commission historique du Nord, installée, en 1837, par François Guizot. Et il publia de nombreux ouvrages sous le pseudonyme de “ H. Prévault ”, ce qui ne facilite pas la mise en ordre de sa bibliographie complète. Citons néanmoins (avec quelques titres à rallonge, bien dans le goût de l’époque) :

Les jeunes Bourbons proposés pour modèle à la Jeunesse française, en deux volumes (Lille, L. Lefort, 1827),

La Famille heureuse ou Contraste entre le bonheur d’une vie paisible et chrétienne et le trouble et les agitations du monde(Lille, L. Lefort, 1830),

Atlas topographique et historique de la ville de Lille, accompagné d’une histoire abrégée de cette ville, de notes explicatives, de cartes et de vues (Lille, 1830),

Les Sept Sièges de Lille appuyés par des chartes, traités, capitulations et de tous les documents historiques qui s’y rattachent (Paris, Derache & Lille, Vanackere, 1838),

Roisin. Franchises, lois et coutumes de la ville de Lille (Vanackere & Paris, Colomb de Batines, 1842).

Etc. On y ajoutera une curiosité, un récit d’anticipation, Les Femmes en 1973 (Paris, Guérin, 1873).

Pourquoi avoir souhaité rééditer sa Vie de Louis XVII, malheureux enfant à qui des dizaines et des dizaines d’ouvrages – dont quelques-uns extravagants – ont été consacrés ? Pour la même raison qui nous avait poussés, naguère, à rééditer la Vie de Louis XVI (disponible chez Dualpha également) de son contemporain, A.J.C. Cassé Saint-Prosper, né en 1790 (Prévault Brun-Lavainne est né en 1791).

Et d’abord parce que cette Vie de Louis XVII est devenue introuvable. Ensuite parce qu’il s’agit, là encore, d’un témoin de première main qui a pu se nourrir des souvenirs et des récits de ses proches et de ses relations contemporains des faits.

Comme A.J.C. Cassé Saint-Prosper dans sa Vie de Louis XVI, H. Prévault ne polémique pas. Il ne fait que raconter un processus tragique. Inutile d’en rajouter dans l’horreur. Les faits se suffisent à eux-mêmes. En avant-propos de son ouvrage, H. Prévault écrit : “ Quel était son crime ?… Il était fils de roi : c’en fut assez pour le priver de sa liberté. Il devint roi lui-même : ce motif parut suffisant, à ceux qui n’osaientl’assassiner publiquement, pour le faire périr en secret dans les angoisses d’une longue et douloureuse agonie. ”

C’est un livre, dit encore Prévault, “ pour de jeunes chrétiens ”. Pour verser une larme à la mémoire de l’infortuné Louis XVII, certes, mais surtout pour susciter “ une horreur profonde pour ceux qui corrompirent, par leurs fausses maximes, un peuple bon et généreux, au point de le faire demeurer tranquille spectateur d’un si horrible attentat. ”

Il est une partie du livre, celle qui relate les derniers jours du petit roi, qui mérite qu’on s’y arrête. Même si Prévault ne dispose pas de l’appareillage psychanalytique dont on usera – et abusera – plus tard, il traduit bien le traumatisme de cet enfant arraché à son père, puis à sa mère, à sa sœur, à sa tante, et réduit àl’état d’orphelin par la guillotine des chantres des droits de l’Homme.

En février 1795, la santé de Louis XVII ne cessant de se détériorer, le comité de sûreté générale nomme une commission, composée de MM. Harmand, Reverchon et Matthieu, pour aller examiner le prisonnier.

Parmi les symptômes de sa maladie, ce silence que rien ne peut rompre. Un mutisme qui a commencé le jour où Hébert et Simon l’ont forcé à signer l’horrible déposition que l’on sait contre sa mère et sa tante.

Depuis ce moment, “ il n’avait pas proféré une seule parole ”…

Ce mutisme total est confirmé dans le rapport de Harmand. Malgré tous les efforts déployés par ce dernier qui propose à Louis “ des objets de distraction et de délassement ”, l’enfant refuse de parler : “ Il me regardait fixement sans changer de position, et il m’écoutait avec l’apparence de la plus grande attention ; mais pas un mot de réponse. ”

Harmand reviendra à la charge, proposant un chien, des oiseaux, des jouets, des bonbons, des gâteaux, etc. En vain : “ Il me regarda avec une fixité étonnante, qui exprimait la plus grande indifférence (…). Pas un mot, et toujours la même fixité. J’étais au désespoir, et mes collègues aussi ; ce regard surtout avait un tel caractère de résignation et d’indifférence, qu’il semblait nous dire : Que m’importe ! Achevez votre victime ! 

La déposition forcée et ignominieuse contre Marie-Antoinette fut arrachée à Louis le 5 octobre 1795. A compter de cet instant, l’enfant gardera un silence absolu pendant de longs mois.

Après la chute de Robespierre, la Convention envoie auprès du prisonnier le chirurgien Desault et son adjoint, Chaffart : “ Tous deux moururent presque subitement après avoir constaté l’état de l’illustre malade. ” Et sans laisser – apparemment – de notes ou de mémoires sur les visites qu’ils lui rendirent…

Ils furent remplacés par le docteur Pelletan et le citoyen Dumangin. Pelletan réussira à briser le silence de Louis qui ne s’exprimait cependant “ qu’avec beaucoup de difficulté et presque toujours par monosyllabe. ”

Le 10 juin le corps de Louis XVII est discrètement porté au cimetière de la paroisse Sainte-Marguerite, au faubourg Saint-Antoine, où il fut inhumé. Pelletan va recueillir son cœur et le déposer dans un vase de cristal orné des chiffres de Louis-Charles et des armes de France.

Alain Sanders

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