Nous avons été sollicités au sujet d’un certain Olivier Dejouy qui se fait prévaloir de son appartenance à l’Action Française. Cela est bien entendu faux. Mais nous profitons de cette information pour dévoiler quelques éléments que nous avons pu recueillir sur le personnage.

Avant d’adhérer à l’AF en 2008, Dejouy était passé par le gauchisme dissident de la Nouvelle Action Française devenue la NAR. Il rejoignit en 1975 le COPCOR, dissidence de la NAF de Fabrice O’Drisscoll puis le MRF (Mouvement Royaliste Français) qui tenta au début des années 1980 de construire un nouveau royalisme maçonnique. Tous les dirigeants du MRF étaient francs-maçons, aussi bien Fabrice O’Drisscoll que Michel Michel, binôme de Dejouy à Grenoble dans l’entourage du maire maçon Carignon.

Le royalisme maçonnique s’appuyait sur la personnalité du Comte de Paris dont l’appartenance à la Grande loge Nationale de France était notoire ainsi que son penchant pour l’ésotérisme. 

Le MRF éditait un journal intitulé “Combat Royaliste” et se doublait du renfort de “La place Royale”, revue doctrinale et ésotérique du mouvement dont l’inspirateur était Henri Montaigu, initiateur du Comte de Paris à la maçonnerie guénonienne. 

Après ce passage dans le royalisme maçon et ésotérique, et toujours en réseau avec Michel Michel, Olivier Dejouy s’installa dans les loges grenouillant au sein de l’UDF et du RPR. 

Ainsi après Grenoble et Carignon, Dejouy servit Santini et la ville d’Issy-les-Moulineaux. A la fin des années 1980, il adhéra au Parti Social-Démocrate, l’ancienne scission socialiste qui avait rejoint l’UDF derrière Max Lejeune, Eric Hinterman, puis André Santini. Comme pour le parti Radical Valoisien (où il fit travailler bon nombre de militants de la “génération Poitiers”), le parti Social-Démocrate, auquel adhéra Dejouy, exigeait l’initiation maçonnique dans son recrutement.

Sur le site www.unisvers.canalblog.com  Dejouy se présente comme « Expert en développement social territorial, Expérience de conduite de projets en zone urbaine. 30 ans d’expérience en associations, fédérations et collectivités territoriales » bref, un beau parcours maçonnique sans faille, pour qui sait lire entre les lignes.

Dejouy était connu comme étant un homme d’officine gaulliste, longtemps compromis dans les dans les barbouzeries électoralistes du RPR, notamment à Sartrouville. En 2001, lorsqu’il fallait conserver la ville au maire RPR Pierre Fond, il aurait conduit des opérations vicieuses contre la liste de Nicolas Bay. L’équipe RPR avait chargé Dejouy de diriger une association spécialement destinée à la séduction des jeunes des banlieues défavorisées. Cette association baptisée ASESP, présidée par Antoine de Lacoste, alors adjoint au maire, était grassement subventionnée par la mairie avec un budget annuel de 600 000 euros. Il y eut aussi l’affaire de la production d’un disque de rap au profit du RPR Pierre Fond. Dejouy aurait acheté la paix sociale en produisant les rappeurs des cités de Sartrouville alors que Nicolas Bay dénonçait les paroles du disque.

Pour se donner une légitimité, il organisa alors à Lyon une cérémonie au cours de laquelle il se fit plaquer “Camelot du Roi”, par l’imposteur Stéphane Blanchonnet, qui se présente sans vergogne comme Président du Comité Directeur.

L’Action Française est placée sous l’autorité du Comité Directeur, actuellement présidé par le Docteur André Charles, successeur de Pierre Pujo. Nous regrettons que les militants, souvent exemplaires, soient ainsi trompés.                

 

                                                                                                           Le Comité Directeur de l’Action Française

 

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