Liquider Marianne, la seule politique qui vaille.

Nous y sommes. La grande foire électorale bat son plein, l’électeur-contribuable est appelé àélire le président de la République. Lesnationaux“, remplis d’illusions démocratiques et croyant encore possible une victoire des intérêts de la France sortie des urnes s’en donnent à cœur joie. Démagogie, manipulations médiatiques, magouilles en tous genres, nous voilà entrés dans cette période électorale où une fois de plus, les Français vont s’entredéchirer.

Qu’est-ce
que le gouvernement de la République ? Le gouvernement des partis ou rien. Qu’est-ce qu’un parti ? Une division. La France est divisée parce que ceux qui la gouvernent, ne sont pas des hommes d’État mais des hommes de partis. « Honnêtes, ils songent seulement au bien d’un parti ; malhonnêtes, à remplir leurs poches. Les uns et les autres sont les ennemis de la France. La France n’est pas un parti ». Et Maurras poursuit : « le mal… est dans le règne des partis. Ce règne tient au régime électif, dont le malheur central est de remplacer l’unitégouvernementale par un système de division et de compétition, de guerre civile légale qui, partout où il a fonctionné, a livré les États à l’étranger de l’intérieur pour les ouvrir ensuite à l’ennemi du dehors». Faute d’autorité qui fasse converger le service et les fonctions, les institutions électives créent l’incohérence ; faute de trouver un point fixe dans les caprices successifs des électeurs et des élus, elles fondent l’instabilité et l’irresponsabilité. La personne concrète s’effacedevant l’individu abstrait et la république assure l’impunité des puissants. La république, c’estfinalement le triomphe des oligarchies.
 
“Par tous les moyens, même légaux” : nous devons tenter de limiter les méfaits de l’infâmerépublique et ne saurions nous désintéresser de ce scrutin aussi lourd de conséquences et d’incertitudes. Souveraineté nationale, séparation des groupes de pression et de l’État (nous pensons en particulier à la Synagogue, à la maçonnerie et aux organismes LGBT), restauration des libertés, lutte contre l’invasion migratoire, tels sont les critères qui devraient permettre aux Français soucieux du Bien commun de voter. Mais ne nous leurrons pas, une grave erreur consiste à penser qu’on pourrait améliorer l’essence de la république. Ne cédons jamais à cette illusion, car c’est bien Marianne qui corrompt son personnel et non l’inverse.
 
L’Action Française sait que la république interdit toute politique efficace de long terme. Elle soutiendra toutefois tout candidat qui fera sien ces critères. Elle n’en continuera pas moins de se battre contre ce régime pourrisseur et pour la monarchie, seule à même d’assurer la pérennité de la nation française. Nous ne sommes pas des royalistes de salon, notre honneur s’appelle fidélité !

A bas Marianne et vive le Roi !

Le bureau politique de l’Action Française

 


Sommaire

  – En attendant le Roi… par Guillaume Staub

 – Humeur du temps  par Philippe Champion

 – 60 ans de trahison gaulliste  par Jean-Pierre Papadacci et Alain Sanders

 – Pour un bioconservatisme intégral par Monsieur K

 – Face aux rêvasseries des Droits de l’Homme  par Michel Fromentoux


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