LES DEUX ARTICLES FONDAMENTAUX (I, II) : « SERVIR » 

Ces deux articles courts, s’avèrent très denses. Ils précisent les fondements philosophiques sains qui permettent l’existence durable d’une société humaine. Chaque être humain, du fait de sa nature humaine, dispose d’une dignité propre, spécifique. Il n’est pas un animal, ni une chose (un esclave).

Une société saine n’énumère pas une liste interminable de droits, parfois impossibles à mettre en pratique, ou paralysant l’autorité de l’Etat.

L’être humain n’existe pas par lui-même et pour lui-même : ce raisonnement erroné est pourtant celui de la France depuis 1789, solennellement confirmé et allongé en 1946, avec le Préambule de la Constitution de la IVème République, et 1958, avec la Constitution de la Vème République.

L’être humain ne se comprend que dans son cadre de vie, sa famille, son métier -à organiser sur un mode corporatif-, sa patrie. Ces cadres lui donnent pleinement son sens. Il doit songer à se mettre au service de sa famille, son entreprise, sa patrie, avant de réclamer des droits éventuels.

Cependant, en cas de conflit les droits des travailleurs sont préservés dans la Charte du Travail du 4 octobre 1941.

4 octobre 1941 : Promulgation de la Charte du Travail par le maréchal Pétain

LE TRAVAIL (III, IV, V, VI, VII, XIII, XIV) COMME VALEUR CENTRALE

Le Travail est une valeur centrale. Aucune société ne tient si la majorité de ses membres ne travaille pas. Les mères de famille effectuent aussi une forme de travail, elles recevront donc un salaire maternel pour la bonne exécution de leur tâche.

Le travail est accompli de façon positive, en songeant avant tout à la Patrie.

L’esprit du texte consiste à privilégier le véritable travail, productif, dans l’agriculture, l’artisanat, l’industrie, les services authentiques.

Les entreprises elles-mêmes doivent songer à offrir de bonnes conditions de travail et de salaires, autant que possible, à leurs employés. Elles doivent être conscientes de leur responsabilité envers la Patrie. Les entreprises doivent donc être pensées avant tout selon le marché national français. Ce marché serait préservé de la concurrence étrangère, et les importations réduites surtout à celles qui sont indispensables -comme les hydrocarbures que la France ne possède pas-.

Le travail déconnecté de toute réalité, comme les entreprises purement virtuelles, ou les spéculations financières, ne doit au contraire pas être valorisé. Le supprimer totalement serait toutefois quelque peu utopique.

L’ETAT (VIII, IX, X, XI, XII, XVI) COMME CADRE INCONTOURNABLE

L’Etat doit être le cadre de référence. Il ne s’agirait plus de se plier aux diktats de l’ONU, de l’OMC, ou de l’Union Européenne, entreprises antinationales. Le cadre national reste le seul pertinent contre les pratiques du capitalisme transnational et les idéologies prolétariennes, socialistes ou communistes.

L’Etat doit veiller concrètement à l’intérêt national : cela implique une justice ferme face aux criminels, aux patrons-voyous et bien entendu aux mauvais agents de l’Etat. De même, cela implique ainsi de briser les cartels oligarchiques qui se forment en permanence pour briser son autorité, appelés « féodalités » dans le texte. Ceci peut sembler facile à dire. Et ce serait facile aussi à mettre en œuvre pourtant, à la seule condition d’être animé d’une authentique volonté politique.

Enfin, l’enseignement est pensé comme étant aussi une des responsabilités de l’Etat, en coordination avec les familles françaises, premières responsables de l’éducation des enfants. Cet article n’est pas forcément à considérer comme un idéal de long terme, mais une nécessité pratique, pour diffuser une éducation patriotique authentique, par le haut, alors que la société ne l’est plus.

Octave Thibault

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