La lutte contre l’avortement, la procréation médicalement assisté (PMA), la gestation pour argent, le dépistage anténatal ou encore la « castration » féminine généralisée, mais encore le combat pour la liberté d’accoucher à domicile (AAD ou ANA) sont un seul et même combat : la lutte pour la vie. Non, nos enfants de sont pas des objets !

Sous couvert de science, les biotechnologies progressent et accaparent le vivant.
Les biotechnologie sont définie par l’OCDE comme « les applications de la science et de la technologie à des organismes vivants ou à leurs composantes, produits ou modélisations, dans le but de modifier des matériaux, vivants ou non, à des fins de production de connaissances, de biens ou de services. » Derrière ces prétendues avancées de la science, se cache le contrôle biopolitique sur le vivant. Le corps humain devient un objet comme les autres. Là se situe l’alpha et l’omega du projet transhumaniste. Dans cette bio-économie transhumaine, inhumaine, nos libertés d’action sont annihilées et la possibilité de voir naitre à l’avenir des enfants échappant à cette nouvelle industrie est éclipsée.

La naissance, elle-même, est attaquée, nous privant collectivement de la capacité de nous extraire de la tyrannie sanitaire du « bio-marcher ».

Le contrôle est partout : 71,1 % des femmes en âge d’enfanter sont sous contraceptifs hormonaux ou mécaniques, comme le stérilet, 217 291 avortements ont eu lieu en 2019, 7 000 couples ont eu recours à la PMA, 1 enfant sur 30 nait par FIV, 1 grossesse sur 10 fait l’objet d’une amniocentèse, 98% des naissances ont lieu en structures médicales et les autres formes d’accouchement tendent à être interdites.

Les femmes « se font faire » un enfant par les biotechnologies de pointe. Nos techniciens – cachés sous le titre ronflant de médecins – les rendent alternativement fertiles ou infertiles. Ils fabriquent les bébés en laboratoire ; ils se prononcent tel des devins sur leur avenir, les conduisant parfois à la mort ; puis les sortent du ventre maternel par des moyens non physiologiques. Enfin, ils attestent de leurs naissances en lieu et place du Père. Toutes les pratiques qui sortent du cadre vanté par les services publics sont calomniées… Et si nos femmes voulaient autre chose ?

En France, une femme sur dix utilise aujourd’hui les méthodes naturelles[1] de régulation des naissances. Ces femmes ont la volonté de se réapproprier leur corps et de ne pas compromettre leur santé et leur fertilité.

Selon un sondage IFOP  de janvier 2021, 17% des femmes de 18 à 45 ans déclarent vouloir ”tout à fait” accoucher à domicile et 19% disent ”plutôt oui”[2].
Cette pratique naturelle, physiologique et traditionnelle de mettre au monde a fait un bon de 115% cette année. S’il est théoriquement possible en France d’accoucher librement, dans la pratique, cette liberté est terriblement restreinte : seulement 80 sage-femmes font encore courageusement ce travail, malgré le fallacieux décret de 2014 sur les assurances professionnelles qui les empêche d’exercer. Quant aux femmes qui accouchent seules – l’accompagnement d’une accoucheuse traditionnelle ou doula étant interdit en France, elles risquent de faire l’objet de l’attention et des poursuites des organismes « sociaux ». 

Les architectes de l’enfant comme objet voient ces tentatives d’émancipation comme une régression qu’ils combattent sans merci. Il en est ainsi du Juif Israël Nisand, gynécologue obstétricien de l’Hôpital Américain de Paris, président du collège Nation des gynécologues et obstétricien de France de 2017 à 2020, décoré officier de légion d’honneur. Ce « héros de la nation » a fait de ses combats mortifères des spécialités médicales : IVG, diagnostics prénataux ou encore PMA.

Pourtant mouillé dans le scandale de la pilule de 3ème génération[3] en 2013, ce qui aurait dû le conduire à une certaine discrétion, Nisand n’hésite pas à déplorer le retour des méthodes naturelles[4] de régulation des naissances, lors d’un colloque qui s’est tenu à l’Assemblée « nationale ». Pour lui, les femmes usant de ces méthodes sont des adolescentes inconscientes, qui font augmenter le nombre d’avortements.
Magnifique inversion accusatoire quand on pense qu’une Française sur dix est concernée !

Israël Nisand s’est prononcé également contre la possibilité d’accoucher à domicile sur France culture[5], tandis que la journalalope qui l’interroge clôture son intervention sur des menaces à peine voilée à l’intention des femmes accouchant seules. Il a répété sur BFM[6] qu’il s’agit d’une régression et multiplie les allocutions médiatiques en ce sens. L’inénarrable Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, pense quant à lui que cette pratique « doit être interdite ». Hostiles à ces pratiques millénaires, les Nisand et les Alexandre nous proposent cependant de charmantes innovations comme la PMA post-mortem, la PMA pour les malades mentales dites « transgenres[7] », ils se prononcent pour le clonage thérapeutique[8] ou encore pour « l’encadrement » de la Grossesse Pour Argent.

Refusons la culture de mort que représentent l’avortement et ses corolaires, la pilule abortive – faussement présentée comme contraceptive. Refusons l’eugénisme que suppose la PMA ! Battons-nous pour le droit d’accoucher librement, pour la propagation des méthodes naturelles de régulation des naissances et pour que les méthodes alternatives naturelles à la PMA – qui existent ! soient proposées aux couples en situation d’infertilité. Il en va du devenir moral de la nation, il en va de son avenir démographique, c’est-à-dire Politique.

Face à la tyrannie biopolitique transhumaniste, monstre né de la rencontre de la toute-puissance techno-capitaliste de Big Pharma, des fictions juridiques devenues folles, et de société libérales effondrées, opposons l’immense et exaltant projet d’un bioconservatisme intégral : faisons des bébés bio, dans des mamans bio, dans nos maisons bio !

Monsieur K

 

[1]  étude Ined-Inser : https://presse.inserm.fr/la-contraception-en-france-nouveau-contexte-nouvelles-pratiques/3674/

[2] https://drive.google.com/file/d/1JWsFTatGtMlbxD-gI8E7X2KVIl5oyPMN/view

[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2013/01/10/pilule-enquete-sur-ces-medecins-lies-aux-laboratoires_1814864_3224.html

[4] https://www.leparisien.fr/societe/sante/50-ans-apres-sa-legalisation-le-desamour-des-francaises-pour-la-pilule-contraceptive-08-02-2017-6663984.php

[5] https://www.franceculture.fr/emissions/le-reportage-de-la-redaction/elles-seraient-de-plus-en-plus-nombreuses-a-accoucher-seules-chez-elles-et-sans-assistance

[6] https://rmc.bfmtv.com/emission/c-est-une-regression-le-professeurisraelnisand-denonce-l-augmentation-des-accouchements-a-domicile-2047319.html

[7] https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-27-juillet-2020

[8] S’il déclare le clonage comme un « crime contre l’humanité », il ne l’écarte pas à des fins thérapeutiques, il s’est prononcé favorablement à un encadrement de la gestation pour autruit

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