International : Transnistrie-Moldavie, une possible déstabilisation ?

International : Transnistrie-Moldavie, une possible déstabilisation ?

La Transnistrie, terme que l’on préférera à l’imprononçable mais plus exact Transdniestrie –  terre au-delà du Dniestr, selon le russe, ou du Nistru, selon le roumain – sollicite régulièrement l’intérêt des commentateurs de la guerre en Ukraine qui émettent l’hypothèse que cette contrée séparatiste puisse être attaquée par l’une ou l’autre partie au conflit.

Attaquer la Transnistrie reviendrait, si ce devait être le cas, à attaquer la République de Moldavie dont elle fait partie en droit. Aucun État n’a, en effet, reconnu la sécession de cette province, même pas la Russie. Cela peut changer, naturellement, mais pour le moment, il n’en est rien.

Il y a, nous le savons, environ 1500 soldats russes en Transnistrie. Ils y sont depuis le temps de l’URSS et faisaient partie de la 14e armée (celle de feu le général Lebed). Ils y ont été maintenus à la suite d’un accord passé en 1992 entre la Russie, le gouvernement moldave et les autorités séparatistes. Le statut de ces troupes a alors changé pour devenir Forces de maintien de la Paix. La relève des soldats russes et leur approvisionnement en armes et munitions se fait en transit sur le territoire moldave via l’aéroport de la capitale moldave Chişinău (se prononce Quichinau). Conformément à leur stratégie partout où ils interviennent, les Russes envoient des forces d’interposition pour geler, sans les régler, les conflits auxquels ils sont partie (comme entre Azerbaïdjanais et Arméniens, Turcs et Syriens…). Ils gèlent ainsi depuis 30 ans le conflit entre Transnistriens et Moldaves (un petit millier de morts pendant la guerre de 1992), mais ne sont en aucun cas chargés de défendre le territoire moldavo-transnistrien de l’attaque d’une partie tierce.

Pour le gouvernement ukrainien, l’intérêt d’une opération en Transnistrie serait, d’une part, de tenter de s’emparer des importants dépôts d’armes d’origine soviétique se trouvant en Transnistrie ; ce serait, d’autre part, une façon de pousser l’Otan à intervenir directement pour contrecarrer d’inévitables réactions militaires russes de grande ampleur. Les 1500 soldats russes se défendraient assurément s’ils étaient attaqués, mais ne sont pas assez nombreux pour faire face seuls à une offensive sérieuse.

Ce serait alors l’ouverture d’un nouveau front entre l’Otan et la Russie. L’Otan est à deux pas, en Roumanie, où se trouvent déjà imprudemment des militaires français sous commandement de l’Otan. Peut-être aussi en Moldavie dont la nouvelle présidente, Maia Sandu est un pion des États-Unis (formation à Harvard, puis à la Banque mondiale…).

Pour ces raisons conjoncturelles, l’extension de la guerre à la Moldavie-Transnistrie, est donc possible, mais elle n’est pas certaine. Est-elle même envisagée ? En discuter relève d’une spéculation que l’avenir confirmera ou démentira. On peut, toutefois, également redouter la déstabilisation de ce pays, pour des raisons structurelles cette fois-ci.

On remarque que la fin de l’URSS, et de la Guerre froide, a eu pour conséquence l’embrasement violent de certains pays anciennement socialistes rassemblant des populations composites, Yougoslavie, Bosnie-Herzégovine, Serbie-Kosovo, pour ne pas les nommer. Puis entre Tchéquie et Slovaquie ; mais au moins le divorce fut-il à l’amiable en la circonstance. La déstabilisation de l’Ukraine appartient elle aussi à ce puissant mouvement de remise en cause de la coexistence de populations qui ne veulent pas d’un avenir commun.

La Moldavie peut-elle échapper à la déstabilisation et à la violence qui s’est abattue sur la région, voire à la reprise de l’ancien conflit de 1992 ? Cet État repose lui aussi sur des bases artificielles. Au moins deux principales :

1/ la République de Moldavie est un État, mais est-elle une nation ? en tout cas une nation vraiment distincte de la Roumanie dont elle a fait partie ? La République de Moldavie ne représente qu’un tiers de la Moldavie historique ; les deux autres tiers sont en Roumanie. Cette interrogation est au cœur de la question identitaire moldave, question compliquée encore par l’existence d’une minorité de langue russe, présente notamment dans la capitale (pas seulement en Transnistrie !) et d’une minorité gagaouze (turcophone mais chrétienne) homogène dans un territoire autonome. Le pays est en outre en crise politique et institutionnelle récurrente, et fragilisé par une situation sociale tendue ;

2/ le séparatisme transnistrien. La province séparatiste est loin d’être homogène. Sa population est répartie en trois tiers (inégaux, des statistiques récentes manquent) : un tiers roumanophone, comme la grande majorité des autres citoyens de la République de Moldavie, un tiers de langue maternelle russe, et un tiers de Russo-Ukrainiens. Le territoire lui aussi est compliqué : il y a quelques villages situés au-delà du Dniestr qui ne sont pas sous l’autorité des séparatistes mais sous celle de Chişinău ; il y a la petite ville roumanophone de Tighina, en Cisnistrie, qui est occupée par les milices transnistriennes.

Selon sa constitution, la République de Moldavie est un État neutre. Mais son actuelle présidente, agent américain comme nous l’avons dit, a rompu dans les faits avec cette neutralité en se rapprochant des É.-U. et de l’Otan. Or, pour la Moldavie, rompre avec la neutralité, c’est assurément le meilleur moyen d’être impliquée dans le conflit en cours, et avoir tout à y perdre.

Le risque n’est donc pas négligeable que ce pays s’embrase lui aussi à un moment ou à un autre. Avec ou sans conflit ukrainien. Espérons que non !

phl

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Les incertitudes du Général Desportes

Les incertitudes du Général Desportes

Après les « médecins de plateau », lors de la crise du Covid, nous voilà forcés de subir les « Généraux de plateau » avec la guerre en Ukraine.  La plupart d’entre eux se montrent soucieux de justifier leurs honoraires en se limitant à la plus plate propagande antirusse. Il est vrai qu’en temps de guerre, la première victime, dit-on, est la vérité. Il existe cependant un Général qui sort de l’ordinaire de médiocrité qui nous est imposé par les grands médias : le Général Vincent Desportes. Non que cet officier conteste frontalement l’engagement de la France, (non belligérant mais jusqu’à quand ?), mais il se permet cependant certaines incartades par rapport à la doxa atlantiste. Nous allons tenter de décrire les étapes logiques de la pensée stratégique qu’il défend avec courage depuis qu’il fut sanctionné en 2010 par le ministre de la Défense d’alors, Hervé Morin, pour avoir critiqué la stratégie américaine en Afghanistan. Par la suite, il n’aura plus de commandement et passe en 2° section, entendez qu’il est mis à la retraite. Cela ne le dissuade pas d’adresser une lettre ouverte à Alain Juppé en 2016, dans laquelle il soutenait le devoir des militaires de faire connaître leur opinion, appuyée sur la connaissance de leur métier, sans pour autant cesser de rester loyal au pouvoir politique. Sans doute mais que se passe-t-il quand les enjeux idéologiques s’opposent radicalement aux intérêts nationaux ou européens ? C’est là toute l’ambiguïté de ses prises de position.

Ainsi, quand il est interrogé par Élise Blaise sur TVL sur la guerre en cours (1), Desportes commence par affirmer « L’Ukraine ne doit pas et ne peut pas perdre. La question n’est pas de savoir si la Russie doit perdre, mais Jusqu’où peut-on laisser l’Ukraine gagner. » Et il ajoute : « il est clair que si un pays comme la Russie, doté de l’arme nucléaire, comme l’est la Corée (du nord), comme le sont l’Inde et le Pakistan, comme le seront assez rapidement de nombreux pays, peut gagner une guerre simplement parce qu’elle possède l’arme nucléaire, eh bien ce serait parfaitement déstabilisant et cela entraînerait une prolifération horizontale de l’arme nucléaire ». Voilà un raisonnement quelque peu étrange, nous semble-t-il.
 
En réalité, la Russie de Poutine a jusqu’à présent évité (en dehors de déclarations sans suite) d’user, non seulement de l’arme atomique, mais de ses produits dérivés, comme les missiles à l’uranium appauvri, ou des armes chimiques. La question nucléaire n’est donc pas posée dans ce conflit. Doit-on comprendre que si la Russie n’était pas dotée de l’arme atomique, il pourrait être envisagé de la laisser gagner ? Et de son côté, le Général Desportes n’a jamais émis une telle opinion lorsque les USA, dotés d’un arsenal nucléaire inégalé, ont agressé l’Irak et la Yougoslavie. En réalité, cette argumentation est défectueuse car elle cache une autre préoccupation que Desportes ne peut dévoiler car elle apparaîtrait trop alarmante : comme la Russie a la bombe atomique, l’OTAN ne peut pas l’attaquer directement car cela déclencherait une guerre mondiale dans laquelle le genre humain courrait le risque de son extinction.
 
Cette déclaration liminaire bancale n’empêche pas le Général de développer une vision pertinente et audacieuse des rapports de force stratégiques internationaux. Rappelons quelques thèmes, éclairés, non seulement par sa connaissance militaire, mais par celle de l’histoire et de la culture.
 
  • D’abord, il met en lumière le fait que les États-Unis d’Amérique ont une conception de la guerre fort différente de celle des Européens. Alors que nous considérons que la guerre est une manière parmi d’autres de mener une politique (Clausewitz : la politique par d’autres moyens), permettant une paix de compromis, éventuellement, les USA considèrent que la seule conclusion d’une guerre est la capitulation sans conditions parce que la guerre n’est pas l’expression de la politique, mais de la morale. Leur victoire n’est pas celle d’une nation mais celle du Bien contre le Mal. Le vaincu doit, non seulement rendre les armes, mais devenir autre. Cette conception téologicomorphiste de la guerre, carrément messianique, exclut toute paix négociée. Il y a là une grave différence d’approche (2)
  • Ensuite, Desportes n’hésite pas à montrer combien nos intérêts vitaux sont différents de ceux de l’Amérique du nord : « il est parfaitement déraisonnable pour l’Europe de lier son destin stratégique à une puissance dont les intérêts stratégiques sont de plus en plus divergents des siens. (3
  • De même, il est parfaitement lucide sur le fait que l’Europe est profondément divisée entre les États de l’ouest (France, Allemagne, Italie) dont les intérêts sont de ne pas se couper de la Russie, pour de multiples raisons, principalement économiques, mais non exclusivement, les États du nord-est, tout investis par leur ressentiment à l’égard de l’ancienne URSS (Pologne, États baltes, Roumanie, Géorgie, et bien entendu Ukraine), Les petits et moyens États du continent, qui ont renoncé à toute géopolitique, et enfin la Grande Bretagne qui suit l’Amérique et même la précède quelquefois.
  • Enfin il est conscient que les sanctions économiques, si elles ont été parées par la Russie, frappent de plein fouet l’Europe de l’ouest, au point de la conduire à la pénurie, à la récession et à des troubles gravissimes, profitent aux USA de façon scandaleuse, en provoquant une voie de plus pour augmenter leur puissance à nos dépens, et que cette situation risque de durer fort longtemps.
  • Il est forcé de reconnaître que les mesures prises par les institutions européennes pour éviter à l’Allemagne d’asphyxier son industrie sont essentiellement une charge insupportable pour notre pays, la France.
 
Alors, que propose-t-il pour répondre à cette situation tragique ? Il exhorte l’Europe à militer pour un règlement pacifique du problème ukrainien, permettant d’esquiver une destruction de la Russie, réduite dans les plans polono-baltes, à une petite nation de 40 millions d’habitants, en faisant valoir notre intérêt jusque-là méprisé. Il croit à un ressaisissement de l’Europe pour réaliser cette politique une fois la guerre terminée.
 
      Tout en respectant le courage de ce brillant officier, nous nous permettons de dire qu’il se trompe, et que, s’il voulait bien faire appel à des connaissances dont il ne manque pas, il verrait bien en quoi ses idées sont incohérentes.
 
  • D’abord parce qu’il est beaucoup trop tard. Il eût fallu s’opposer au plan américain dès 2010, plan que Washington ne cachait pas, en exigeant l’application des accords de Minsk, et si cela s’avérait impossible, en dénonçant leur violation éhontée. La suite des choses en eût été fort différente.
  • En effet, la guerre, selon l’expression de Daniel Halévy, est un accélérateur de l’histoire, et depuis février 2022, une évolution irréversible s’est mise en place. Desportes souligne avec raison que l’unité européenne s’est installée, mais sous la bannière américaine et sans possibilité d’indépendance.
  • Dès lors, seule l’issue de la guerre peut permettre de déboucher sur une solution acceptable. Soit les hostilités donnent l’avantage à l’Ukraine et à l’OTAN, et alors, Desportes le sait bien, toute voix discordante sera étouffée, car la dynamique de la victoire provoquera un épouvantable chaos dans toute l’Asie centrale, et une soumission abjecte des nations historiques de l’Europe. Il est absolument vain de croire que la France puisse faire dans un tel contexte prévaloir ses choix dans une Union européenne où elle sera ultra-minoritaire. Soit l’Ukraine recule, malgré le soutien occidental, et dans ce cas la seule solution sera de se retirer de cette alliance agressive, avec en prime l’effondrement des institutions de Lisbonne. Pourquoi attendre, dans ces conditions, au nom des prétendues valeurs démocratiques ? Le temps presse. Le Général Desportes est sans doute un bon stratège. Il aurait intérêt à compléter ses réflexions par la lecture de Bainville.
 
 
Robert Divoz
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Russie – Ukraine et la France seule

Russie – Ukraine et la France seule

Malgré le besoin que beaucoup éprouvent de se rattacher idéalement au combat des uns ou des autres, et cela malgré les incroyables invraisemblances des narrations Russes ou Ukrainiennes, il n’est pas inutile de faire quelques remarques pour les très rares âmes encore en mesure de faire face à la plus plate banalité des faits, qui sont têtus comme chacun sait.

Comme l’avait souligné en son temps Pierre Sidos, devant la situation désespérée de la France, beaucoup de nationaux sont tentés par les combat des autres: avant-hier Katanga, Yémen, Liban, hier Karens et Hmongs, Croatie, Serbie, aujourd’hui Syrie, Arménie, Ukraine ou Dombas… Combats d’abord et surtout verbaux, devenus plus risibles encore depuis qu’ils se déroulent sur les réseaux asociaux…

Nous remarquons que les nationalistes – ou plus exactement les identitaires – qui ont passé le plus clair de leur temps à ne pas aborder la question raciale – et en particulier la question juive – ces deux dernières décennies soutiennent publiquement le bataillon néonazi Azov, dont ils ne savaient rien ou presque il y a un mois.

Cela pose plusieurs questions : eux-mêmes, quelle opinion ont-ils du national-socialisme ? On aimerait qu’ils nous en disent plus, car de deux choses l’une, ou bien ils sont nationaux-socialistes mais ils le cachent très bien (où sont leurs articles, leurs livres, leurs organisations, leurs émissions de radio, leurs vidéos, leurs actions ?) ou bien ils ne le sont pas. Mais s’ils ne le sont pas, pourquoi cette débauche de solidarité électronique suivie d’aucun effet ? S’ils sont authentiquement dévoués à la cause des peuples autochtones d’Europe, pourquoi n’ont-ils rien dit depuis huit ans que le gouvernement juif et fantoche de Kiev bombarde des femmes, des enfants et des vieillards, blancs, européens et chrétiens au Donbass ? Ces vies-là ne comptent-elles pas ? Elles méritent donc d’être sacrifiées sur l’autel de leur géopolitique de boudoir…

La vérité c’est qu’il n’y a ni sincérité ni gravité à leur position de principe, ils affichent ainsi leur vertu “identitaire” sur les réseaux. Cela sera sans conséquences néfastes sur leurs petites vies d’emprunt, puisque c’est tout l’occident mesmerisé par le formidable appareil de propagande juive qui la valide. N’était ce petit sous-entendu philonazi… au sujet duquel les médias (((occidentaux))) montrent une complaisance qui ne s’explique que par la haine ancienne et indéracinable de tout ce qui est Russe.

Nous avons vu se déverser des tombereaux de rêveries, d’ignominies, de mensonges sous la plume électronique de gens que je considérais comme des camarades sinon comme des amis. Ils se sont livrés à une orgie de “solidarité” valorisante d’autant plus écœurante qu’elle n’implique aucun sacrifice, pas même de risque social, sans parler de risques physiques, puisqu’ils ont préféré le confort de Facebook aux périls du front. Ils se moquent bien d’entraîner ce qui leur tient lieu d’auditoire dans des impasses politiques, pourvu que leur appétit sans limite de gloriole numérique soit satisfait…

Pour le bien de la mouvance nationaliste française, ils auraient été mieux inspirés de conserver une certaine réserve en n’oubliant pas que le bataillon Azov a fort à faire et qu’il ne viendra pas faire la révolution nationale ici, en France à leur place… La décence, un certain réalisme politique, un souci des priorités et de la charité bien ordonnée le commandait. Mais la jobardise, le romantisme et la pose leur tenant lieu de boussole, il ne fallait pas s’attendre à autre chose.

Un mot également sur les “doctrinaires” qui “condamnent” l’opération russe selon le principe du “ni trusts, ni soviets” et qui en appellent à la solidarité avec l’Ukraine, nation européenne “agressée” par le tyran de Moscou…

Premièrement, cette position irénique (favorisant toujours la paix – quoiqu’il en coûte) fait fi du rapport de force créé par l’Empire du mensonge -Otan-Soros-Cia en 2014 lors du coup d’État coloré. J’avais alors ménagé la possibilité – certes très mince- d’une révolution nationale qui aurait capitalisé sur l’événement. Sur un malentendu cela aurait pu se produire. Mais nous ne sommes plus en 2014, les nationaux-socialistes Ukrainiens n’ont pas botté le cul de leurs oligarques juifs, ils ont préféré faire leur sale guerre de purification ethnique dans les provinces de l’Est.

Recuire les vieux slogans éculés du Groupe Action Jeunesse revient à apporter son appui moral aux opérations de destruction de la Russie. Mais plus grave et surtout – et c’est la seule chose qui m’émeut aujourd’hui – c’est appuyer les opérations de destruction des nations européennes, à commencer par l’Ukraine ! Destruction par submersion migratoire et par subversion lgbtqim+. Réalisation du Plan Kalegi et du Baphomet cabalistique. 

Une remarque en passant sur la destruction de l’Ukraine. Comme nous l’avions prévu dès le début de l’opération russe de février 2022, la Hongrie, la Roumanie et la Pologne prendront elles aussi part au dépeçage de l’Ukraine.

Nous avons passé des heures à expliquer les guerres hybrides de l’Otan en Italie et ailleurs (Belgique, Turquie, Espagne et Portugal, Opération Condor dans le Cône sud-américain) moins par goût pour l’histoire que pour prévenir les opérations hybrides de l’Otan alors en devenir… 

Nous avons échoué là aussi. Mais nos analyses sont confirmées : la subversion de la Droite révolutionnaire est un enjeu vital pour l’Empire antéchristique adossé à l’Amérique…

Comme l’Otan utilisa des éléments retournés de la Droite italienne dans l’Operation Gladio qui jouèrent un rôle central dans les attentats, en particulier ceux de Milan et de Bologne, l’Empire recrute ses tirailleurs dans la droite la plus bête du monde

Un mot aux poutinolâtres de stricte observance : Poutine gouverne un Empire multiethnique où les Russes ethniques sont désormais en minorité dans leur propre capitale, il persécute les nationalistes Russes, les dissidents, les militants de la vérité historique qui cherchent à rétablir la vérité sur le faux culte shoatique… Et il se prépare à convoquer un congrès international antifasciste quand il aura fini de “dénazifier” l’Ukraine.

Poutine ne fera pas la révolution nationale à notre place. Cessez de propager la légende selon laquelle Poutine est la synthèse de la Révolution conservatrice que vous appelez de vos vœux depuis vos boudoirs pas moins tristes que ceux de vos clones kieviens.

La situation dans laquelle nous met l’intervention militaire Russe sur le territoire ukrainien est celle d’un nouveau Yalta, que juifs de Russie et d’Amérique signent sur le dos de l’Europe, ce contre quoi nous prévenons depuis 2016, tandis que vous faisiez campagne pour (((Donald Trump))) …

 

                     Moscovites, kieviens, à tous n’opposez que la « France Seule »

 

Monsieur K

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Leçon d’Ukraine

Leçon d’Ukraine

Ils ont raison. Kiev a été russe. Ce n’est pas à nous qu’il faut le dire. Nous nous rappelons bien que la princesse Anne, fille de Iaroslav, épousa Henri Ier et fut l’arrière-arrière-grand-mère de Philippe Auguste. Ils ont raison, la Russie est devenue un empire multi-ethnique sous les tsars, qui s’est étendu sous leurs successeurs communistes avant de se réduire un peu dans les années quatre-vingt-dix. Ils ont raison, toujours, de relever que depuis la même époque, l’OTAN a connu un spectaculaire Drang nach Osten, et que, la crise des missiles à Cuba en 1963 l’a montré, les Etats-Unis ne tolèreraient pas de bases adverses à leurs frontières.

Ils n’ont pas tort non plus de noter que la terre qu’on nomme Ukraine est peuplée d’ethnies diverses, et que d’autres puissances que la Russie l’ont possédée et marquée. Ils n’ont pas tort, seul l’extrême-est et la Crimée sont aujourd’hui russes. Ils n’ont pas tort, les Bolcheviques ont si profondément martyrisé l’Ukraine qu’ils y ont semé une aversion pour la Russie qui aurait pu changer la face de la seconde guerre mondiale si les Allemands avaient été moins sots. Ils n’ont encore pas tort, si abusive qu’aient été la politique de l’OTAN et celle de l’Ukraine ces dernières années, elles n’approchent pas celle de l’URSS jusqu’à 1989. La Russie a sans doute un grand chef, mais la guerre qu’il mène n’est pas plus légitime qu’une autre. L’Ukraine a sans doute un clown pour président, mais elle n’est pas une nation moins légitime que, disons, le Belarus. Moscou a rapatrié ses ressortissants du Kazakhstan, il peu les rappeler aussi d’ailleurs, des endroits d’Ukraine où ils sont très minoritaires, ou des pays baltes. Ce serait un gage de bonne volonté.

Mais le plus fort a toujours raison, c’est ce que ce brave Poutine entend montrer aujourd’hui. L’Amérique a manqué le coche, elle n’a pas écrasé la puissance russe quand elle en avait les moyens : depuis, celle-ci s’est requinquée militairement et joue sa partie, et la politique outrecuidante que mène Washington lui vaut aujourd’hui ce revers.

Maintenant, l’empire multi-ethnique russe n’est pas plus réjouissant que l’empire multi-ethnique américain, et il faut rappeler qu’ils se sont ligués pour nous faire perdre, à nous Européens, nos empires, en même temps qu’ils nous enrôlaient dans leur guerre froide. Autrement dit, c’est clair, c’est évident, mais il ne faut jamais cesser de le redire : l’Europe ne s’est jamais remise de la seconde guerre mondiale. La seule chose que nous ayons fait de bien depuis, c’est la force nucléaire.

Que faire maintenant ? Pas envoyer Sarkozy, Védrine ou Tartempion causer avec le Kremlin. Mais se taire, et se rappeler que le premier devoir de tout gouvernement est la puissance. La seule justification de l’Etat est la protection qu’il offre à la nation. Saint Louis estimait que le roi devait être fort, juste et prudent. Pas mieux. Nous devons travailler en silence et sans que cela se voie, comme le grain sous la terre, à retrouver de la puissance.

La guerre actuelle a un côté pédagogique : depuis que l’armée russe est entrée en Ukraine, on redécouvre ici la vertu des frontières. Là-bas, il est légitime de défendre une frontière. Là-bas, l’envahisseur est mal vu. Prenons-en de la graine. Redevenons maîtres de nos frontières. Et travaillons à rendre possible ce qui est nécessaire : le renvoi des millions d’envahisseurs qui sont sur notre sol.

Martin Peltier

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Russie – Ukraine

Russie – Ukraine

L’heure est grave. L’Otan ou Empire du mensonge, selon le mot de V. Poutine dévoile son jeu et sa nature véritable. Et choisir entre la cage aux folles de l’homosexualisme globalisé des Macron et des Trudeau ou la démocrature postsoviétique de Poutine n’est pas difficile. 

Il faut que chaque homme libre comprenne que la menace mortelle qui pèse sur toute vie humaine croît avec l’Empire du mensonge, bras armé du judaïsme politique antéchristique, du Great Reset et du transhumanisme.

Dans un conflit il est fréquent que les torts soient partagés. On assiste pourtant à une situation parfaitement unilatérale, ou la partie russe et pro russe n’a aucune part ou presque dans la dégradation de la situation depuis les accords de Minsk 2 de 2015 ou depuis 1991, selon la date que l’on voudra retenir. Ne nous y trompons pas cependant, l’Ukraine est une nation ancienne et comme sa voisine polonaise, elle a des souvenirs amers de la domination russe d’une part et judéo bolchevique de l’autre. Faute d’un procès des crimes du communisme, faute d’une reconnaissance des torts fait par la Russie soviétique dominée par les juifs rouges, de nombreux contentieux demeuraient irrésolus.

Sans vérité pas de pardon, sans vérité pas de paix. Faute d’une vraie introspection sur la période soviétique, la Russie répète et perpétue depuis trente ans les mensonges de la propagande stalinienne : ainsi en va-t-il du motif de « la grande guerre patriotique » présentée comme la défense de la mère patrie alors qu’elle fut une guerre de conquête qui commença par l’occupation de la Finlande. Il en va de même de l’antifascisme de pacotille dont la Russie de Poutine est un des fers de lance : lois ‘mémorielles’ sanctionnant la recherche et la vérité historiques, lois scélérates, persécutions contre les nationalistes russes et les dissidents, prise de participation dans le faux culte shoatique. Dans cet ordre d’idée, V. Poutine et ses relais d’hier et d’aujourd’hui emploient de façon hallucinée une rhétorique « antinazie » lorsqu’ils parlent de « denazifier » l’Ukraine ou de lutter contre les partisans de Stepan Bandera, le Maurras Ukrainien, mort il y a un demi-siècle !

Ces éléments de propagande fonctionnent bien en contexte russe, du fait du maintien du statut quo mémoriel néostalinien. Lorsqu’on entend cette rhétorique dans les médias français, cela a pour effet de faire passer V. Poutine pour un jobart et facilite son assimilation à un dictateur de film de série B. Une chose est vraie cependant, si les nationalistes ukrainiens étaient des idiots, ils ne prolongeraient pas les stéréotypes antirusses pour se concentrer sur les vrais auteurs des malheurs de l’Ukraine : ses (((oligarques))). De même, ils ont eu huit ans pour nous montrer qu’ils voulaient et qu’ils pouvaient faire une révolution nationale, au lieu de quoi ils ont préféré martyriser les populations russophones de l’Est de l’Ukraine pour le compte et sous la bannière de l’Otan comme en témoignent les photos que ces hooligans exhibent sur les réseaux sociaux.

Au lieu de faire le coup de feu contre d’autres Ukrainiens dont le gouvernement de Kiev viole les droits culturels, historiques et politiques, les nationalistes ukrainiens devaient finir la révolution de l’EuroMaidan en faisant le siège de la Rada occupée par le judapo. Ils ont préféré mener une guerre fratricide. L’heure est passée. Ces choix funestes signent la fin d’une voie nationaliste révolutionnaire en Ukraine qui a préféré servir Israël et sa diaspora plutôt que de venger leurs morts de l’Holodomor.

 Le sens des priorités, ne doit pas nous faire sacrifier le sens véritablement apostolique de la vérité, de la justice, de la nuance aussi, au risque de compromettre nous aussi, les chances de la Révolution nationale. L’heure est grave. La priorité désormais est de contraindre le gouvernement français de fait, de cesser toute manœuvre de belligérance, telles que les livraisons d’armes au gouvernement fantoche de Kiev. Il en va peut-être de notre survie. 

Monsieur K

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