Le Français légal, télévisuel et consensuel est bizarrement schizophrène, il fait profession de mépriser chez lui la monarchie pour l’aduler en Angleterre. C’est un double tort, c’en est même un quadruple, puisque l’Angleterre est un ennemi et que sa monarchie est mauvaise, tant par ses institutions que par sa dynastie.

Passons vite le premier point, si évident : le jour le plus sombre de l’histoire de France fut le 8 avril 1904, quand Jules Delcassé et Emile Loubet renversèrent le fil de cette histoire et trahirent le génie de leur pays en signant l’entente cordiale avec le Royaume Uni. Les plus effroyables guerres sortirent de cette faute criminelle, et la France en sortie saignée, niée, piétinée, détruite, divisée enfin sans que depuis aucun signe de réconciliation n’ait été donné par quelque président que ce soit.
Les institutions britanniques ont marché quelques siècles de l’autre côté de la Manche pour assurer à l’aristocratie puis à la finance leur domination sur la plèbe : il n’en subsiste qu’un formalisme pompeux à mon sens, et seul l’argent tirera son épingle du jeu dans le nouveau désordre anglais. De toute manière, cela ne nous regarde pas, mais ce qui me gêne, ce sont les malades qui, surtout depuis les lumières, ont voulu prendre exemple sur elles pour changer la France.

Quant à la dynastie des « Windsor », venue de Saxe, elle fut fidèlement opposée à nos intérêts, et laissa toujours gouverner à leur aise nos ennemis de la classe politique anglaise. Cela fut spécialement visible après la première guerre mondiale, dont les deux États sortaient pourtant officiellement camarades et alliés. Une fois la marine impériale détruite à Scapa Flow, Albion reprit tranquillement sa politique antifrançaise, avant de nous précipiter dans la guerre en 1939 et de nous poignarder à Mers-el-Kébir.

Quant au roi Charles III, c’est un condensé de nouillerie délétère, amoureux d’écologisme et de « diversités » diverses, fan d’islam. Il est en pointe dans la révolution des Altesses, il appuie de son autorité les avancées de l’arc-en-ciel. Son fils Harry se trouve impliqué dans toutes les « bonnes » luttes depuis qu’il fut avec Elton John présider une journée festive à Amsterdam contre le Sida et pour l’égalité des sexes, il a épousé une métisse et leurs enfants seront éduqués « gender fluid ».

Quant à la feue Reine, qui surveillait le langage et les sorties de sa feue bru Diana, elle fut, malgré son âge et ses chapeaux, le fourrier de l’arc-en-ciel. Rien ne subsiste du monde qui la vit monter sur le trône. Elle a laissé détruire sa famille, d’Andrew à Charles, Diana et leurs enfants. Côté politique, elle a tout vécu, la décolonisation, le tunnel sous la Manche, la réduction de sa liste civile, l’impôt sur le revenu, l’incendie de son château, l’invasion de son pays, la charia sur le sol britannique, elle a tué sous elle un nombre incalculable de chevaux et de premiers ministres, encouragé Heath à entrer dans l’Europe et Johnson à en sortir, enterré Churchill, abandonné l’Inde et Hong Kong : bref ce fut l’inamovible statue du déclin de l’Europe.

Sans doute ne pouvait-elle pas faire grand-chose, mais, quand elle pouvait, elle est allée dans le mauvais sens. Elle n’a empêché aucun de ses premiers ministres de mettre des bâtons dans les roues à la Rhodésie de Ian Smith, elle a laissé, elle chef de l’église anglicane, tomber celle-ci aux mains des freaks et des gars, elle a gracié l’icône LGBT+ Alan Turing, condamné pour une affaire où mœurs et cambriolage se mêlaient, elle a été un soldat exemplaire du covidisme. Son minus habens de fils continuera la tâche, en plus niais. L’arc-en-ciel rayonne sur Tower Bridge.

Martin Peltier 

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