Face à l’ampleur que prend le phénomène Zemmour, David Veysseyre analyse dans ce deuxième volet le piège du  national-sionisme dans lequel sont tombés beaucoup de patriotes. 

Zemmour est d’abord l’incarnation, le parangon de ce qu’Alain Soral a désigné sous un nom heureux : le national-sionisme. On peut être très circonspect à l’endroit du complotisme exacerbé d’Alain Soral, mais reconnaissons-lui un génie rhétorique naturel et une faculté de forger certains termes qui ont le mérite signalé de résumer de manière éblouissante certaines tendances idéologiques de notre temps. Le national-sionisme est tout simplement un renversement des alliances opéré par la droite juive au profit de la droite française apparemment honorée par cette sollicitude pour nous envoyer combattre l’Islam, alors que depuis trop longtemps les juifs ont été pour une grande partie d’entre eux les ouvriers passionnés de toutes les dépravations et les promoteurs infatigables du cosmopolitisme, de l’immigration et du métissage.

Mais seulement ici et pour le goy, on peut s’apercevoir qu’ils sont tous nationalistes, conservateurs et très pieux en Israël. Mais que l’on s’entende bien, je ne veux pas non plus rendre les juifs responsables de tous nos maux, c’est une attitude malsaine, malhonnête et méprisable, c’est la raison pour laquelle j’abhorre les théories du complot. Les Français de souche sont encore bien plus responsables de leur misère et ils n’ont pas besoin des juifs pour se détruire eux-mêmes. Il suffit de hanter une « salle des profs » pour s’apercevoir que 90% des « profs », la plupart crasseux et incultes, sont d’extrême gauche et des immigrationnistes forcenés contempteurs de tout ce qui est traditionnel, populaire, raffiné, historique, enraciné, aristocratique, universel, particulier, tout ce qui constitue partant l’identité traditionnelle d’un Français. C’est donc l’attitude du juif qu’il faut dénoncer, sa duplicité constante, mais il est difficile d’apprécier sa nocivité, sa perniciosité dans un organisme déjà moribond et putréfié comme la France. Il est en revanche constant que le juif a tout intérêt à soutenir des régimes libéraux et démocratiques, les régimes qui le laissent en paix et où il passe le plus inaperçu. C’est le cas de Zemmour et de beaucoup de ses coreligionnaires comme Bercoff, Goldnadel, Finkelkraut dont la Houtzpah est sans limite. Qui sait par exemple que l’ancien gauchiste Finkelkraut écrivait avec Bruckner à la fin des années 1970 Le Nouveau désordre amoureux, dans lesquels ces ordures ne condamnaient nullement les pratiques du pédomane taré Tony Duvert se prévalant de ses expériences sexuelles avec un millier d’enfants ? Tous ces gens-là sentant le vent tourner se veulent maintenant de droite. Mais quelle droite ? Ces gens-là ont révisé leurs prétentions, ils veulent vivre ici tranquillement et l’immigration musulmane qu’ils ont soutenu de concert avec les loges et une majorité de Français de souche dégénérés qui apportent à chaque élection leurs suffrages aux partis du système depuis 60 ans, est en train de se retourner contre eux maintenant.

On peut faire maints reproches aux musulmans, mais ils ont au moins l’honneur d’être restés plus fidèles à la religion et à la culture de leurs pères. Avec les problèmes géopolitiques qu’ont engendrés la création de l’État d’Israël en 1948 et l’hostilité forte cultivée entre Israël et les pays arabes depuis cette époque, beaucoup de musulmans sont devenus judéo-sceptiques. Beaucoup de membres de la communauté juive ne se sentent donc plus en sécurité en Europe et en premier lieu en France. Le pays des droits de l’homme possède la communauté juive la plus importante d’Europe. Certains juifs ont partant pensé qu’il était préférable de contracter une alliance avec la droite française judéo-compatible pour conjurer ce péril. Zemmour est le principal champion de cette tendance, il ne parle que d’islam et il ramène tous les problèmes de ce pays à cette religion, ce qui semble un peu louche. Il ne s’agit pas de nier ce problème, mais l’islam n’est que la conséquence d’une immigration inadmissible fomentée et encouragée par tout le monde depuis maintenant 70 ans, profs, syndicalistes, patrons, fonctionnaires, politiques. Que l’on ne vienne pas pleurer maintenant, détourner notre attention des causes pour ne considérer que les effets et s’affliger de ces derniers. Zemmour et ses comparses veulent simplement nous attacher aux effets, ce qui n’est pas très probe, en tout cas moralement inacceptable.

Alain Soral avait forgé aussi un autre terme très heureux, le libéralisme sécuritaire qu’il opposait au libéralisme libertaire, forme de libéralisme de droite bête, opportuniste et affairiste qu’il opposait au libéralisme de gauche, dégénéré, cosmopolite et LGBT+. Le national-sionisme est partant une forme juive du libéralisme sécuritaire. Il faut envoyer le goy faire la guerre à l’Islam pour assurer la tranquillité des coreligionnaires de Goldnadel, Finkelkraut et de Zemmour. Pour augmenter la motivation et exaspérer l’agressivité des nouveaux suppôts de Zemmour, Bercoff, Elisabeth Lévy et Goldnadel (Riposte laïque, les Identitaires…), tant on sait que l’on se bat encore mieux quand on est mû par une idée qui nous exalte, il faut impatroniser dans la conscience du goy la notion d’Israël comme rempart de la civilisation « occidentale » contre le « péril islamique », ainsi que l’imposture du « judéo-christianisme ».

Voilà le piège dans lequel choient beaucoup de nos amis. L’erreur est humaine, mais s’opiniâtrer dans cette erreur est diabolique. On les aura prévenus !

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